
Les ingrédients indispensables pour décorer dans le style « Glam’ » ? Du grandiose, de l’exubérant, du flamboyant, sans oublier la qualité des matières, des détails et des finitions. Le capiton, les tissus luxueux (soieries, brocarts, dentelles), les trompe-l’œil, les pampilles, les dorures et ornementations enrichissent les intérieurs.
Pour un baroque moins conventionnel et plus « rock’ », on peut l’associer à notre intérieur contemporain par petites touches, comme de petits clin d’œil évoquant le passé. La fantaisie, l’atypique et le décalé sont les signes reconnaissables d’un objet ou d’un meuble qualifié de « baroque contemporain », faisant parfois l’objet d’une relecture surprenante dont certains designers ont fait leur signature. Les chandeliers, fauteuils, miroirs… sont édités dans des couleurs vives, les papiers peints reprennent les motifs des tissus et les fameux trompe-l’œil sont adaptés à l’architecture intérieure actuelle.
Le restaurant du Musée d’Orsay – Paris
Même aujourd’hui, la définition précise du baroque n’est toujours pas facile à donner ! Au sens propre il s’applique à un style architectural créé à Rome, qui s’étend ensuite à d’autres formes d’arts : la sculpture, la peinture, la littérature, le théâtre et surtout la musique, une période très fertile puisque l’opéra est inventé. Ce mouvement artistique est largement encouragé par l’Église catholique romaine, qui décide que les arts doivent communiquer sur des thèmes religieux, et par l’aristocratie, qui voit dans ce style dramatique un moyen d’impressionner les visiteurs et d’exprimer sa puissance triomphante. Il se développe de 1580 à 1750 et voit défiler 4 différents styles décoratifs :
Style Renaissance
1545-1610
Style Louis XIII
1610-1660
Style Louis XIV
1660 – 1705
Style Régence
1700-1730
Style Louis XV
1730-1770
Ce mouvement se répand alors rapidement dans toute l’Europe, dont la France et son Château de Versailles, décoré selon le modèle italien alors très en vogue auprès de Louis XIV.
Comme toutes les modes, le baroque sera déprécié au bout de quelques temps et consacré a posteriori, tout comme son sens actuel qui évoque pour nous un style décoratif : inventé par la critique d’art, il est utilisé pour la première fois un siècle plus tard et fait son entrée dans le dictionnaire de l’Académie française seulement en 1878.
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