Olga

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Dimensions : P20 cm x H33 cm x l20 cm

Lorsque sur cette brocante bretonne mes yeux se sont posés sur ce magnifique visage, j’ai eu un énorme coup de cœur ! Son style rétro, ses traits fins, ses sublimes couleurs… je ne savais pas encore quel sort lui serait réservé, mais ce qui était certain c’est que je ne repartirai pas sans elle !

Heureuse de ma trouvaille du jour, je continue ma balade et là je tombe sur cette magnifique main en faïence orange ! IN-CROY-ABLE : les mêmes coloris, le même style rétro-chic, les bonnes dimensions… En quelques minutes, j’ai visionné « Olga » ; elle est là, son visage posé sur sa délicate main, peut-être attend-elle quelqu’un ?

Oui, pour moi c’est certain…elle l’attend. Nous sommes en 1929, dans le restaurant « Le train bleu » de la Gare de Lyon et elle l’attend, car dans quelques heures ils vont prendre place dans ce magnifique train nommé « l’Orient-Express ». D’ailleurs, d’où elle est assise, elle voit qu’il est déjà à quai, avec ses voitures peintes d’un magnifique bleu nuit, rehaussé d’un liseré or.

Alors elle se met à imaginer ce qu’ils vont vivre lors ce fabuleux périple qui va les emmener jusqu’à Constantinople, avec bien-sûr une escale à Venise… Même si elle connaît la réputation de luxe et de volupté de ce train, elle est loin de se douter qu’elle va voyager dans un décor au raffinement inouï, dans un chef-d’œuvre de l’Art-déco !

Ils dormiront dans de très confortables cabines intimes aux portes et draps damassés, où il suffira de tourner un bouton de cuivre pour appeler le groom présent pour exhausser leur moindre vœu.

Ils dineront dans un des salons décorés par René Prou, comme la voiture-restaurant « Train Bleu » : ils s’installeront confortablement dans un fauteuil bridge tendu de cuir moelleux, au milieu de bouquets de fleurs en pâte de verre incrustés dans des boiseries de platane, réalisés par le grand maître-joaillier/verrier René Lalique.

Ils boiront un verre au « Salon Pullman Flèche d’or » à la luxueuse décoration : panneaux en pâte de verre bleutée aux motifs de naïades sur fond de boiseries d’acajou également de Lalique, plafonds en cuir repoussé de Cordoue, rideaux en velours de Gênes, tapisseries des Gobelins, verres en cristal… où ils croiseront peut-être Joséphine Baker ou Marlène Dietrich !

En 1932, Joseph Kessel écrivait dans le livre Wagon-lit : « Les femmes dans les couloirs paraissaient plus belles, les hommes plus audacieux. Le miracle était à l’intérieur dans cette boîte close, vernie et capitonnée ».

Elle l’attendait, il l’a rejoint, maintenant ils embarquent…

• Assemblage : masque de femme et main en faïence
• Habillage : bibi à voilette et col en fourrure
• Décoration : bague et broche