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Dimensions : H26 cm x L39 cm
« C’est sûr, elle est parisienne ! » Voilà ce que je me suis dit lorsque j’ai vu cette Belle sur cette ancienne carte postale du début du XXème siècle (entre 1907 et 1922, période d’impression de son timbre vert à 5c). Elle a l’air paisible et heureuse…
Heureuse oui, car la guerre est finie et qu’en cette année 1920, elle a enfin une vie paisible : elle vit dans un petit appartement à Montmartre, et est ouvreuse au cabaret « Le Chat Noir » – où elles plongent les mains dans son panier de fleurs pour les distribuer aux dames à la fin du spectacle. Elle sait que la société est en train de changer et d’évoluer, grâce à des pionnières comme Rosa Luxemburg et Marie Curie, en étant consciente que ce sont des exceptons et que la femme n’a pas encore sa place dans de nombreux domaines. Alors même si elle est heureuse, elle se prend à rêver d’un monde meilleur et à « Chercher la magie » pour échapper à son quotidien.
Alors j’ai eu envie de lui offrir cette évasion, de lui trouver un lieu féérique et magique… Mais pour une jeune femme dans ce Paris de la Belle Epoque, difficile de prendre l’avion pour aller sur une île paradisiaque ! Alors où aller ? Dans un jardin ? Un zoo ? Un lieu qui regroupe les deux ? C’est alors devenu une évidence : nous partons pour le Jardin des Plantes !
Nous prenons la toute nouvelle ligne de métro à Montparnasse, Direction « Porte de Choisy » pour nous arrêter à Jussieu. Nous entamons notre balade en traversant une partie du magnifique jardin à l’anglaise, et son grand labyrinthe surmonté de la gloriette de Buffon : nous admirons cette œuvre étrange en fer et bronze de 4m de diamètre, en entendant coasser les grenouilles de la fontaine aux Lions toute proche… Drôle d’ambiance insolite et bucolique pour le début de notre épopée !
Puis nous décidons de visiter une des quatre serres conçue récemment, « Le jardin d’hiver » datant de 1889 (remplacée par l’actuelle en 1937). Pourquoi « Jardin d’hiver » ? Des avancées techniques récentes ont permis de créer des serres dans lesquelles les plantes sont maintenues vivantes en laissant leurs racines dans la terre, comme pour les plantes cultivées à l’air libre : c’est l’invention du « jardin d’hiver ». Dans un climat chaud et humide, nous découvrons une végétation luxuriante tropicale : ficus, palmiers, bananiers, orchidées, cocotiers… Nous voyageons dans de lointaines contrées exotiques !
Nous traversons ensuite l’esplanade Milne-Edwards pour rejoindre une toute nouvelle galerie : « La galerie de la zoologie » (« Grande galerie de l’Évolution » actuelle). De l’évolution des espèces à la diversité du monde vivant, la verrière nous permet de bénéficier de l’éclairage naturel pour admirer les collections classées par groupes zoologiques. Nous sommes impressionnées : elles vont du sol au plafond sur plusieurs niveaux et, au milieu de l’espace d’exposition, les plus gros spécimens trônent, alignés comme à la parade. Ici, c’est un véritable voyage dans le temps !
Nous continuons notre balade en direction du tout premier bâtiment en France à avoir été conçu en tant que musée : « La galerie de Minéralogie et de Géologie » répertorie roches, minéraux, cristaux, gemmes, météorites… Devant cette magnifique collection, qui figure parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses du monde, nos yeux brillent de mille feux !
Puis nous empruntons le superbe jardin à la française – bordé de platanes et de parterres fleuris, offrant une magnifique perspective – pour rejoindre un tout nouveau bâtiment au style Art-nouveau qui abrite trois galeries : « La galerie d’Anatomie comparée », « La galerie de Paléontologie » et « La galerie d’Anthropologie » où nous restons abasourdies devant le squelette du rhinocéros de Louis XV. Nous apprenons beaucoup de choses sur nous… un véritable périple introspectif !
Et pour finir notre voyage, nous ne pouvons ignorer « La ménagerie », un des parcs zoologiques les plus anciens du monde. En 1910, il abritait presque 1 700 animaux : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons. Mais la guerre entraine une sévère réduction du nombre d’animaux et, en cette année 1920, il ne reste plus que 124 mammifères et 205 oiseaux. Le « palais des singes » lui est toujours là pour notre plus grand plaisir, et entourées de zèbres et oiseaux multicolores… nous décidons que le voyage s’arrête ici, de ne plus rentrer et de faire de cet endroit notre lieu de vie, entourées de toutes ces beautés !
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